Les pratiques sportives antiques et le rituel du bain dans l'Antiquité
Dans le monde grec, les athlètes ont la possibilité de s'entraîner à différentes pratiques sportives dans deux espaces à ciel ouvert et bordés de portiques, le gymnase et la palestre.
Le mot « gymnase » vient du mot grec gumnos que l'ont traduit par « nu » car les jeunes hommes pratiquaient le sport nus, le corps enduit d'huile notamment pour se protéger du soleil. Au gymnase, on s'entraînait par exemple au lancer, à la course, au saut.
La palestre tire son nom du mon grec palaistra que l'on peut traduire par « lutte d'athlète ». C'est là que les athlètes pouvaient s'exercer au saut mais aussi au pugilat, à la lutte.
À proximité immédiate du gymnase, des bassins étaient aménagés pour permettre aux jeunes hommes de se laver et de se réhydrater après leurs activités sportives. Ils utilisaient notamment un strigile pour enlever le sable collé sur leurs peaux.
Strigile, alliage cuivreux, époque romaine
Les Romains se sont appropriés cette pratique des bains à l'époque hellénistique (IVe-Ier siècle avant J.-C.). Ils ont conçu de luxueux complexes thermaux alliant un gymnase ou une palestre (lieu à ciel ouvert), à des salles de bains (avec des baignoires à eau chaude, tiède ou froide), des latrines, des vestiaires et des locaux techniques pour le chauffage et l'évacuation des eaux usées.
Les thermes, le plus souvent financés grâce à l'évergétisme (la bienfaisance ostentatoire d'un riche notable), permettent à l'ensemble de la population d'avoir accès à l'hygiène dans un lieu de sociabilité.
Les thermes de Divodurum ont été découverts lors de travaux démarrés en 1932 pour agrandir le musée.
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