Parcours numérique - Jeux olympiques (9)
L'escrime : des pratiques guerrières aux disciplines sportives
Les épreuves d'escrime aux Jeux olympiques sont organisées au Grand Palais à Paris, du 27 juillet au 4 août. En attendant, arrêtons-nous sur une précieuse épée conservée au Musée, celle du général Durutte !
Cette épée richement ornée a été offerte en 1814 par la Ville de Metz au général Pierre François-Joseph Durutte (1767-1827) pour le remercier de l'avoir vaillamment défendue lors de la campagne de France quelques mois plus tôt. Le général Durutte conserva toute sa vie ce somptueux témoin de ses faits d'armes ! Au crépuscule de sa carrière militaire, il se fait portraiturer l'épée messine à la main.
L'intérêt des populations pour l'art de manier les armes blanches est manifeste depuis l'Antiquité ! Des traités d'escrime datant du Moyen Âge nous sont parvenus. Si l'épée et le sabre ont été utilisés sur les champs de bataille, le fleuret, lui, a toujours été réservé à l'apprentissage et à l'entraînement au maniement des armes.
L'intérêt des populations pour l'art de manier les armes blanches est manifeste depuis l'Antiquité ! Des traités d'escrime datant du Moyen Âge nous sont parvenus. Si l'épée et le sabre ont été utilisés sur les champs de bataille, le fleuret, lui, a toujours été réservé à l'apprentissage et à l'entraînement au maniement des armes.
Martin Guillaume Biennais, Épée du général Durutte, or ciselé et émaillé, galuchat, acier, 1814
François Jean Emmanuel Böhm, Portrait du général Pierre François-Joseph Durutte (1767-1827), huile sur toile, 1815
Au fil des siècles, des pratiques guerrières ont laissé place à un art martial dont découlent différentes disciplines sportives contemporaines. Le fleuret, l'épée et le sabre sont les armes officielles en compétition d'escrime.
Ce fleuret est une arme datée du règne de Louis XV possédant une lame triangulaire, un pommeau à facettes et une fusée entourée par un fil de cuivre.
L'épée présente une lame longue et fine à deux tranchants, deux coquilles latérales en laiton présentant des décors et une fusée en corne bicolore. La garde de l'épée est entourée par une corde brune à laquelle est encore suspendue une dragonne.
Cette épée de gala a appartenu au général Jamais, général de brigade en 1881.
Cette épée de gala a appartenu au général Jamais, général de brigade en 1881.
Le sabre est un modèle de luxe daté du Premier Empire (1804-1814) de style retour d'Egypte ayant appartenu à Jacques Onfroy de Breville, dessinateur renommé et collectionneur d'armes et de costumes.
Ce sabre possède une lame courbée qui a été bleuie, une poignée en cuivre unie surmontée d'un pommeau présentant un décor de rosette.
Ce sabre possède une lame courbée qui a été bleuie, une poignée en cuivre unie surmontée d'un pommeau présentant un décor de rosette.
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