Charles Poerson, L’Empoisonnement de Camma et Synorix au temple de Diane

Charles Poerson (Metz, 1609 – Paris, 1667)
L'empoisonnement de Camma et Synorix au temple de Diane
Né à Metz en 1609, Charles Poerson part pour Paris dans les années 1630. Il y connaît une belle carrière, ponctuée de commandes royales. Poerson figure ici, dans un format carré qui évoque les grands décors qu'il peint pour plusieurs hôtels particuliers, l'histoire de la vertueuse princesse Camma, restée fidèle à son époux défunt jusqu'à en mourir.
 
Date : vers 1652
Matière : huile sur toile
Taille : H. 128,4 ;
L. 119,9 cm
Acquisition : don de M. David Weil et de la Société des Amis des Arts et du Musée, 1939,
N° d'inventaire : 942

À découvrir dans la salle 42

L'histoire est contée par Plutarque dans Les Vertueux faits des femmes vertueuses et remise à la mode au XVIIe siècle, à une époque où les reines régentes se succèdent. Afin de venger le meurtre de son mari tué par Synorix désireux de l'épouser, Camma, princesse de Galatie, feint de céder à ses avances. Pendant la célébration de leur mariage au temple de Diane, elle partage avec le vainqueur une boisson empoisonnée.
L'artiste représente l'instant où le poison commence à faire effet sur la courageuse princesse, soutenue par une servante, tandis que Synorix porte la coupe fatale à ses lèvres. L'action suspendue et la disposition des personnages rassemblés en frise au premier plan renforcent la proximité du drame qui se noue entre ce couple que tout oppose. Situés de part et d'autre de l'autel, ils sont vêtus d'un riche costume associant des teintes chaudes et brillantes pour l'homme, d'étoffes plus simples à dominante froide pour l'épouse. L'agitation des spectateurs de la scène, le visage horrifié du prêtre au centre, le chagrin de la jeune femme à l'arrière-plan donnent à la scène un aspect théâtral.
Charles Poerson (Metz, 1609 – Paris, 1667)
L'empoisonnement de Camma et Synorix au temple de Diane
Né à Metz en 1609, Charles Poerson part pour Paris dans les années 1630. Il y connaît une belle carrière, ponctuée de commandes royales. Poerson figure ici, dans un format carré qui évoque les grands décors qu'il peint pour plusieurs hôtels particuliers, l'histoire de la vertueuse princesse Camma, restée fidèle à son époux défunt jusqu'à en mourir.
 
Date : vers 1652
Matière : huile sur toile
Taille : H. 128,4 ;
L. 119,9 cm
Acquisition : don de M. David Weil et de la Société des Amis des Arts et du Musée, 1939,
N° d'inventaire : 942

À découvrir dans la salle 42

L'histoire est contée par Plutarque dans Les Vertueux faits des femmes vertueuses et remise à la mode au XVIIe siècle, à une époque où les reines régentes se succèdent. Afin de venger le meurtre de son mari tué par Synorix désireux de l'épouser, Camma, princesse de Galatie, feint de céder à ses avances. Pendant la célébration de leur mariage au temple de Diane, elle partage avec le vainqueur une boisson empoisonnée.
L'artiste représente l'instant où le poison commence à faire effet sur la courageuse princesse, soutenue par une servante, tandis que Synorix porte la coupe fatale à ses lèvres. L'action suspendue et la disposition des personnages rassemblés en frise au premier plan renforcent la proximité du drame qui se noue entre ce couple que tout oppose. Situés de part et d'autre de l'autel, ils sont vêtus d'un riche costume associant des teintes chaudes et brillantes pour l'homme, d'étoffes plus simples à dominante froide pour l'épouse. L'agitation des spectateurs de la scène, le visage horrifié du prêtre au centre, le chagrin de la jeune femme à l'arrière-plan donnent à la scène un aspect théâtral.