L’Empoisonnement de Camma et Synorix au temple de Diane
Camma, princesse de Galatée, venge le meurtre de son époux en empoisonnant son meurtrier. Pour cela, elle accepte de l'épouser et verse le breuvage mortel dans la coupe qu'elle doit partager avec lui au cours de la cérémonie d'union dans le temple de Diane.
Cet épisode tiré de Plutarque illustre le thème des « femmes fortes » témoignant de leur fidélité conjugale ou de leur force de caractère. Après avoir été au coeur de la création littéraire parisienne, ces héroïnes connurent une large diffusion dans la peinture et la gravure françaises du XVIIe siècle, avec l'émergence de régentes et de reines énergiques, actrices des guerres de religion et frondeuses.
Poerson emprunte encore à l'art de Simon Vouet dont il fut le collaborateur, mais les chairs porcelainées, le goût pour l'antiquité et le coloris raffiné traduisent un style plus personnel.
Cet épisode tiré de Plutarque illustre le thème des « femmes fortes » témoignant de leur fidélité conjugale ou de leur force de caractère. Après avoir été au coeur de la création littéraire parisienne, ces héroïnes connurent une large diffusion dans la peinture et la gravure françaises du XVIIe siècle, avec l'émergence de régentes et de reines énergiques, actrices des guerres de religion et frondeuses.
Poerson emprunte encore à l'art de Simon Vouet dont il fut le collaborateur, mais les chairs porcelainées, le goût pour l'antiquité et le coloris raffiné traduisent un style plus personnel.
L'Empoisonnement de Camma et Synorix au temple de Diane
Deuxième tiers du XVIIe siècle
Huile sur toile
128x121 cm
Collection André Weil, avant 1938
Achat de la Société des Amis des Musées de Metz avec le soutien de David David-Weill, 1938
Don de la Société des Amis des Musées de Metz, 1939